Quels métiers l'IA va-t-elle remplacer ?
L'IA risque de remplacer certains métiers. Découvrez 10 professions qui pourraient être impactées par l'intelligence artificielle ces prochaines années.
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Le Data Protection Officer (DPO), ou Délégué à la protection des données en français, est la personne chargée de veiller à ce que votre entreprise respecte les règles imposées par le RGPD. Son job ? S’assurer que les données personnelles qui passent entre vos mains soient collectées, stockées ou analysées dans le respect des règles définies par ce règlement européen.
Chose importante à savoir : le DPO ne décide pas à votre place. Il observe vos pratiques, vous alerte sur les risques, vous conseille sur la meilleure voie à suivre, mais la décision finale vous appartient.
Cela dit, ignorer ses recommandations est généralement une mauvaise idée, surtout dans un contexte où la protection des données devient un enjeu de confiance et de réputation vis-à-vis de vos clients et partenaires commerciaux.
Le métier de Délégué à la protection des données est l’un des métiers de la Data les plus récents, puisqu’il est né avec l’entrée en application du RGPD, le 25 mai 2018.
Avant cela, en France, c’était le Correspondant Informatique et Libertés (CIL) qui s’occupait de tout ce qui relevait de la protection des données. Mais ce rôle était facultatif, propre à la France, et surtout peu connu en dehors des cercles juridiques.
Tout a changé avec le RGPD, qui est venu harmoniser les règles relatives au traitement des données personnelles dans tous les États membres de l’Union européenne. Et avec lui est né un rôle clé : le Délégué à la protection des données (DPO).
Institué par les articles 37 à 39 du règlement général sur la protection des données, le DPO joue un rôle majeur dans la mise en conformité des organisations. Contrairement au CIL, ses missions sont identiques dans toute l’UE, et sa désignation est obligatoire dans plusieurs cas. Mais surtout, son rôle est désormais clairement défini, et il bénéficie d’une reconnaissance officielle et d’une responsabilité bien plus grande.
Le DPO n’est pas là pour surveiller ou punir, mais pour guider et protéger son organisation. Pour ce faire, il est important qu’il soit :
Pour imager, voyez-le comme une sorte de contrôleur aérien : il ne pilote aucun avion, mais sans lui, vous risquez de vous crasher. En bref, il ne décide pas à votre place, mais doit être écouté et ses alertes prises au sérieux. Pourquoi ? Parce qu’en cas de manquement grave, la CNIL ne vous demandera pas si vous aviez un DPO, mais pourquoi vous ne l’avez pas écouté.
Le RGPD impose la désignation d’un DPO est obligatoire dans trois types d’organisations :
Dans les autres cas, la désignation d’un Délégué à la protection des données n’est pas obligatoire, mais vivement conseillée. Pourquoi ? Parce qu’avoir un DPO vous aidera à prouver votre bonne foi en cas de contrôle, à limiter les risques juridiques, mais surtout à montrer à vos clients que vous prenez la protection de leurs données très au sérieux.
Si les acronymes « CNIL », « RGPD » et « DPO » sont étroitement liés, ils désignent tous des choses différentes :
Depuis l’entrée en vigueur du RGPD, le nombre de Délégués à la protection des données (DPO) n’a cessé d’augmenter, et la tendance ne faiblit pas. Rien qu’en septembre 2025, la plateforme Indeed recense ainsi pas moins de 200 offres d’emploi pour le métier de Data Protection Officer.
Mais prenons quelques chiffres. En 2024, plus de 36 000 DPO étaient officiellement en poste, contre seulement 21 000 en 2018. Et cela ne reflète même pas le nombre total d'organisations concernées, puisque les DPO peuvent intervenir dans plusieurs structures en même temps. En réalité, ce sont ainsi plus de 103 000 entités qui ont désigné un DPO depuis l’entrée en vigueur du RGPD.
Loin d’être un métier de niche, il s’agit donc d’une fonction stratégique qui s’impose peu à peu dans tous les secteurs et tous les types d’entreprises, même dans celles qui ne sont pas concernées par l’obligation de désignation. Et les exigences en matière de conformité ne cessant d’évoluer, ce métier est promis à un bel avenir.
Le Data Protection Officer (DPO) est donc le garant du respect du RGPD dans son organisation. Il s’assure que tout traitement de données personnelles respecte les règles, et pour cela, ses missions sont variées :
En bref, le Data Protection Officer agit comme un conseiller stratégique et un référent RGPD. Il ne remplace ni le DSI, ni les juristes, ni le responsable cybersécurité, mais il travaille main dans la main avec eux pour s’assurer que les données sont utilisées de façon responsable et dans le respect de la loi.
Prenons l’exemple d’un site de vente en ligne pour que vous compreniez bien l’importance du DPO. En ce qui concerne ce site, son rôle sera de :
Ces éléments n’auront pas un impact direct sur la performance commerciale (bien qu’ils puissent rassurer les utilisateurs, et donc les convaincre de finaliser leurs achats), mais ils vous éviteront surtout de recevoir une amende pour non-respect de vos obligations en matière de protection des données personnelles.
Véritable couteau suisse du RGPD, pour qu’il mène à bien ses missions le DPO doit disposer de compétences :
Non, aucune certification n’est obligatoire pour exercer en tant que DPO. Ce qui compte, c’est que le Délégué à la protection des données dispose des compétences requises, et qu’il soit en mesure de les prouver si la CNIL le lui demande. C’est d’ailleurs pour cela que les DPO en poste ont des profils très variés. D’après une étude de la CNIL menée en 2020, 28 % viennent du secteur informatique, 28 % du juridique, et les autres peuvent aussi bien être issus des secteurs de la finance, de la conformité, de l’audit ou encore de l’administratif.
Cela dit, de plus en plus d’organisations sont à la recherche de profils certifiés, car cela leur permet de s’assurer que leur DPO dispose des compétences requises, et ainsi d’éviter les mauvaises surprises en cas de contrôle.
Plusieurs certifications reconnues vous permettront de valoriser votre expertise de DPO et donc de rassurer les recruteurs. Parmi elles, vous trouverez :
Comme il n’existe pas un parcours unique pour devenir DPO, plusieurs types d’études vous permettront d’accéder à ce métier. Vous pourrez ainsi aussi bien vous former dans une école spécialisée en Data qu’à l’université.
Certaines écoles de la Data vous proposent des cursus qui vous prépareront au métier de DPO. En nous rejoignant chez Jedha AI School par exemple, vous pourrez bénéficier d’une formation professionnalisante, dispensée par des experts en activité qui sauront vous préparer aux réalités du terrain. Notre objectif ? Faire de vous un professionnel prêt à entrer en poste dès l’obtention de votre diplôme.
Pour vous préparer au métier de Délégué à la protection des données, nous vous proposons ainsi un parcours en 5 ans, accessible hors Parcoursup :
Ce programme vous permettra de maîtriser les enjeux techniques et stratégiques liés à la gestion des données, notamment dans les projets d’intelligence artificielle, tout en abordant les notions de conformité, de sécurité et d’éthique, essentielles au métier de DPO. Surtout, vous serez sensibilisé aux impacts de l’IA sur la protection des données, un sujet incontournable pour les DPO de demain.
Autre possibilité : vous pouvez également opter pour notre Bachelor Data Analyst puis notre Mastère Data Scientist. Cela vous permettra de développer une véritable expertise en Data, qu’il vous suffira de compléter avec une formation et une certification dédiées pour devenir DPO.
Vous pourrez également accéder au métier de DPO en passant par la fac. La première étape consistera alors à obtenir un diplôme de niveau bac+3, et plusieurs options s’offrent à vous :
Vous devrez ensuite poursuivre en master, et là encore, vous aurez plusieurs options :
Des cursus qui sont donc très orientés droit, surtout en master, et qu’il sera bien de compléter de périodes de mise en pratique lors de stages, d’alternance ou de formations dédiées.
Vous voulez donner un nouveau souffle à votre carrière et cherchez à devenir DPO ? Sachez qu’en suivant les bonnes formations, vous pourrez vous reconvertir pour exercer ce métier ! Pour ce faire :
Vous voulez en savoir plus sur nos formations ? Alors consultez notre syllabus et venez nous poser toutes vos questions lors de notre prochaine Soirée Portes Ouvertes en ligne !
En plus d’exercer un métier porteur de sens, le Data Protection Officer bénéficie également d’une rémunération attractive. Selon Glassdoor, en France un DPO peut ainsi espérer toucher une rémunération comprise en moyenne entre 40 000 et 62 000 brut par an. Mais ce salaire dépendra énormément de votre expérience :
Vous l’aurez compris, le métier de Data Protection Officer (DPO) est un poste stratégique qui allie juridique, technique, gouvernance et éthique. Et dans un monde où les données personnelles sont au cœur de nombreuses activités économiques, ce délégué devient vite incontournable et peut toucher une rémunération intéressante, en moyenne comprise entre 40 000 et 62 000 € par an en France.
Le métier de Délégué à la protection des données vous intéresse ? Alors vous devrez vous former. Et que vous cherchiez une formation post-bac ou pour vous reconvertir, la meilleure solution pour devenir DPO est certainement de rejoindre une école de la Data comme Jedha. Vous bénéficierez alors d’une formation professionnalisante, et serez encadré par des experts du secteur, qui sauront vous préparer efficacement à l’exercice de ce métier exigeant.
Un DPO peut exercer dans tout type de structure, et si le RGPD le rend même obligatoire dans certains cas (organismes publics, organisations qui traitent des données sensibles, organisations qui effectuent un suivi régulier et systématique des individus à grande échelle), dans les faits, toutes les entreprises peuvent désigner un Délégué à la protection des données personnelles.
Le DPO ne jouant qu’un rôle de conseiller et non de décideur au sein de son organisation, il ne peut être tenu responsable en cas de non-respect des exigences du RGPD dans son organisation (cette responsabilité incombe en fait au Responsable du traitement des données personnelles).
Une exception néanmoins : le DPO peut être tenu pénalement responsable en cas de violation intentionnelle de sa part d’une disposition pénale de la loi Informatique et Libertés ou du RGPD.
La plateforme e‑DPO est un outil de protection des œuvres artistiques (textes, illustrations, créations) proposé par la SACD. e-dpo.com. Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, elle n’a donc rien à voir avec le métier de Data Protection Officer.
Les deux rôles sont donc complémentaires, mais ont des finalités différentes.
Un DPO peut évoluer vers des postes de :