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Vous faites peut-être partie des personnes qui se demandent quels sont les métiers qui vont disparaître à cause de l'intelligence artificielle, et cela se comprend, lorsque l’on voit l’évolution exponentielle qu’a connue cette technologie ces dernières années. Et si une chose est certaine, c’est que l’IA ne laisse aucun secteur indifférent.
Dans cet article, vous découvrirez 10 métiers qui risquent d’être impactés par l’IA dans les prochaines années, voire même de disparaître.
Et si vous voulez être certain de tirer votre épingle du jeu, pourquoi ne pas vous former à l’IA dès aujourd’hui ? Dans le cadre d’une reconversion ou d’une montée en compétences, suivre une formation en IA reconnue vous permettra de gagner en compétitivité dans un monde où l’intelligence artificielle jouera un rôle de plus en plus central.
L’idée reçue selon laquelle de nombreux métiers vont disparaître à cause de l'intelligence artificielle a la peau dure. Mais soyons honnêtes : la réalité est bien plus nuancée.
Selon l'OCDE, seulement 15 à 17 % des emplois français sont réellement menacés par l’IA à court et moyen terme. Oui, cela représente 1 emploi sur 6, ce qui peut faire peur. Mais il est important de relativiser :
Oui, il est vrai que l’intelligence artificielle va faire disparaître certains emplois. Mais cela concerne surtout les métiers à faible valeur ajoutée, qui sont souvent répétitifs, et même plus facilement vecteurs d’accidents du travail. Mais dans les faits, un phénomène similaire s’est déjà produit dans les années 2000 avec la popularisation d’Internet. Et pourtant, nous sommes toujours là.
En réalité, l’IA va surtout faire évoluer les emplois existants, le tout avec un seul objectif : permettre aux professionnels de se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée, qui sont souvent celles où ils s’épanouissent le plus.
Et concernant les emplois qui vont disparaître alors ? À ce sujet, de nouvelles opportunités vont inévitablement se créer. Pensez à tous ces métiers d’avenir, dont personne n’avait entendu parler il y a à peine cinq ans, et qui sont maintenant sur toutes les lèvres ou presque !
La bonne nouvelle, c’est qu’avec nos formations éligibles au CPF, il n’a jamais été aussi de vous former à l’intelligence artificielle. Que ce soit pour vous reconvertir, ou tout simplement pour gagner en productivité, nous vous proposons des bootcamps reconnus par les professionnels du marché de l’IA :
Si l’automatisation des métiers n’est pas une nouveauté, et qu’elle a déjà transformé voire fait disparaître de nombreuses professions, l’intelligence artificielle est venue accélérer la donne. Dans les prochaines années, les 10 emplois que nous allons vous présenter risquent ainsi d’évoluer profondément du fait de l’IA, voire même de disparaître.
Le métier d'opérateur de saisie fait partie des fonctions les plus menacées par l’automatisation, et ce, depuis déjà plusieurs années. Et cela se comprend lorsque l’on sait que l’essentiel de ce travail repose sur la saisie et la vérification de données, des tâches qui sont désormais prises en charge par des technologies comme l'OCR (reconnaissance optique de caractères), les logiciels de RPA (automatisation robotisée des processus) ou encore par l'intelligence artificielle spécialisée dans le traitement de documents.
De nombreuses entreprises ont déjà fait le choix de remplacer leurs opérateurs humains par l’IA. Avantages avancés : les machines sont capables de traiter des volumes de données bien plus importants, le tout en faisant beaucoup moins (voire pas du tout) d’erreurs.
Aujourd’hui plus que jamais, les opérateurs de saisie ont donc tout intérêt à monter en compétences. Plusieurs métiers où l’humain conserve une véritable valeur ajoutée pourraient ainsi les intéresser : Data Analyst, Data Manager, ou encore superviseur de ces systèmes automatisés.
Vous pouvez le voir à chaque fois que vous allez faire vos courses : nous sommes de plus en plus nombreux à privilégier les caisses automatiques aux caisses traditionnelles. Résultat, dans les supermarchés comme dans les transports, les caissiers et les agents de billetterie disparaissent.
En cause : leur métier est très facile à automatiser, puisqu’il repose principalement sur des tâches répétitives et simples à modéliser : scanner un produit, encaisser un paiement, ou encore délivrer un ticket. En couplant ces systèmes à l’intelligence artificielle, il est donc désormais possible de gérer l’encaissement de manière totalement autonome.
Mais, notamment pour les situations complexes, le contact humain reste essentiel. Les professionnels de ce secteur peuvent ainsi se repositionner vers des fonctions de conseiller clientèle, mais aussi de gestionnaire de rayon.
Autre classique parmi les métiers menacés par l’automatisation : ceux de secrétaire et d’assistant administratif. Pourquoi ? Parce qu'une grande partie de leurs tâches quotidiennes (planification de rendez-vous, gestion des e-mails, organisation de documents…) peut aujourd’hui être confiée à des assistants IA et des solutions d'IA spécialisées dans la bureautique.
Pour autant, tout ne peut pas être automatisé. Les profils qualifiés, capables de gérer des situations délicates, de prendre des décisions ou de coordonner plusieurs services restent très recherchés. Les secrétaires et assistants peuvent ainsi évoluer vers des fonctions de gestionnaire de projet, de responsable administratif ou encore de chargé de coordination, où leur polyvalence et leur capacité d'analyse leur permettent de se démarquer.
C’est un fait : les téléopérateurs et les agents de centre d’appels sont de plus en plus remplacés par des chatbots et des IA vocales. Grâce aux assistants conversationnels, aux serveurs vocaux interactifs, ou encore au traitement du langage naturel (NLP), une grande partie des demandes clients peut en effet être traitée sans intervention humaine.
Les tâches les plus courantes, comme répondre à des questions simples, orienter un appel ou gérer une réservation, sont désormais automatisées. Résultat : ces métiers sont en perte de vitesse, notamment dans les grandes structures. Plus étonnant : la prospection téléphonique peut aussi, au moins en partie, être remplacée par l’IA.
Mais dans les situations complexes, qui nécessitent empathie, adaptation ou négociation, il reste essentiel d’avoir des agents humains. Les téléopérateurs peuvent ainsi se spécialiser dans la gestion des réclamations ou le conseil commercial, où de nombreuses compétences humaines restent irremplaçables.
L’essor fulgurant des IA génératives comme ChatGPT et des autres outils d'IA éditoriale ont fait entrer de nombreux métiers de l’écriture dans une grande phase de mutation. La rédaction d’articles simples, de descriptions de produits ou même de publications pour les réseaux sociaux peut désormais être en partie automatisée, à condition de savoir comment utiliser ces outils. Résultat : les tâches les plus basiques de rédaction web ou de la correction sont de plus en plus prises en charge par des machines, qui sont capables de générer et de corriger des textes en à peine quelques secondes.
Cependant, écrire est loin de se résumer à aligner des phrases. Les métiers de journaliste et de rédacteur web conservent toute leur valeur sur les terrains de l’investigation, de l'analyse approfondie ou de la création de contenus à forte valeur ajoutée. Même chose pour les correcteurs, qui peuvent se spécialiser dans la révision de contenus créatifs, techniques ou juridiques, où la subtilité et la bonne compréhension des enjeux sont cruciales.
Loin de faire disparaître les métiers de l’écriture, l’IA les a plutôt forcés à évoluer, à monter en compétences, voire à se spécialiser. Et plutôt que de les remplacer, ces outils peuvent même faire gagner du temps aux professionnels de l’écriture, et les aider à produire des textes de meilleure qualité. Une association gagnant-gagnant, donc, s’ils savent les utiliser !
L’arrivée des IA génératives d’images comme Midjourney, Stable Diffusion ou ChatGPT 4o Image Generation a bouleversé les métiers de graphiste et d’illustrateur, en particulier sur les tâches les plus standardisées. Aujourd’hui, un prompt bien pensé peut en effet permettre de générer en à peine quelques secondes des visuels, des logos, voire des affiches entières, là où ces professionnels ont besoin de plusieurs heures voire jours de travail pour les produire.
Cela dit, ces outils montrent vite leurs limites. Si l’on peut facilement créer des illustrations simples ou expérimentales, ils peinent encore à intégrer les subtilités d’une identité de marque, la complexité d’une charte graphique, ou les besoins spécifiques de chaque projet.
Pour les graphistes, l’enjeu est donc clair : intégrer ces outils dans leur processus créatif, sans en devenir dépendants. Ceux qui sauront manier ces technologies tout en conservant leur patte artistique auront ainsi un atout précieux. Ces prochaines années, les professionnels capables de gérer la direction artistique, de superviser les tâches de création visuelle et de produire des concepts créatifs uniques resteront ainsi très demandés.
S’il y a un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre (ou de pixels ?) ces derniers mois dans le milieu tech, c’est l’impact des IA génératives de code sur les métiers de développeur et de technicien informatique.
En effet, loin de se limiter à la simple génération de code, ces outils peuvent aujourd’hui aller beaucoup plus loin. Correction des bugs, automatisation des tests, voire même codage d’une application grâce à l’IA, il est désormais possible d’automatiser de nombreuses tâches de développement.
Mais attention, coder ne s’est jamais limité à la production de code brut, et cela n’est pas près de changer. La compréhension des besoins, la définition et la mise en place de l’architecture logicielle, le renforcement de la sécurité, l’intégration à grande échelle ou encore la maintenance de systèmes complexes nécessitent toujours des compétences humaines avancées.
Les seuls à être vraiment en « danger » sont donc les programmeurs et les techniciens débutants, qui devront obligatoirement monter en compétences, voire même se spécialiser. Dans le milieu de la programmation informatique, l’IA est donc plus un outil pour gagner en efficacité qu’un véritable remplaçant.
Les métiers d’analyste de marché et d’analyste financier figurent aussi parmi ceux que l’IA a fait rapidement évoluer. En effet, aujourd’hui, des outils ultra-performants de Business Intelligence et des solutions d'analyse prédictive permettent d’examiner en un temps record des millions de données financières, économiques ou sectorielles. Prévisions de marché, détection de tendances, recommandations d’investissements… de nombreuses tâches auparavant réalisées manuellement sont donc désormais automatisées, et ceci avec un niveau de précision bluffant.
Pour autant, ces métiers sont loin d’être condamnés, au contraire même. Derrière chaque donnée, il reste des contextes et des enjeux stratégiques à prendre en compte pour pouvoir effectuer les bonnes décisions. Or, ces outils prédictifs sont encore loin de remplacer les humains en ce qui concerne l’analyse des signaux faibles ou l’anticipation des changements macroéconomiques, et ont également du mal à faire preuve de discernement.
Loin de les remplacer, ces outils IA aident plutôt ces professionnels à perfectionner davantage leurs analyses.
Longtemps considérés comme des experts incontournables pour organiser un séjour, les agents de voyages et conseillers touristiques doivent aujourd’hui faire face à une concurrence inattendue : celle des agents IA spécialisés dans le tourisme.
L’avantage indéniable de ces outils ? Ils sont capables de proposer des itinéraires personnalisés, de comparer des centaines de vols et d’hébergements en quelques secondes, et même de réserver l’ensemble d’un séjour en ligne, et ce, sans aucune intervention humaine. Résultat : une bonne partie des services autrefois proposés par ces professionnels peut désormais être automatisée, souvent à moindre coût.
Cependant, l’IA a ses limites. Lorsqu'il s'agit d’organiser des voyages complexes, de conseiller sur des expériences vraiment uniques, ou de gérer des demandes très spécifiques, l’aspect humain reste primordial. Les agents de voyages ont donc tout intérêt à se spécialiser dans des niches comme le tourisme de luxe et l’organisation de voyages sur mesure, où la connaissance du terrain et le sens du service font toute la différence.
Dans les entrepôts comme dans les centres logistiques, la révolution est déjà en marche, et les métiers de gestionnaire de stocks et de magasinier sont aujourd’hui directement impactés par la montée en puissance des robots IA autonomes et des systèmes de gestion logistique.
Ces technologies permettent non seulement de suivre l’état des stocks en temps réel, mais aussi de gérer automatiquement les approvisionnements, d’optimiser les itinéraires dans les entrepôts, et même de déplacer les marchandises sans intervention humaine. Résultat : de nombreuses tâches autrefois réalisées manuellement sont désormais automatisées, avec une efficacité difficile à égaler.
Cependant, ces systèmes ne fonctionnent pas en totale autonomie. La supervision, la gestion des incidents, la maintenance des équipements ou encore l’analyse stratégique des flux logistiques nécessitent toujours une présence humaine. Les gestionnaires de stocks et les magasiniers ont donc tout intérêt à évoluer vers des fonctions de superviseur logistique ou de technicien en robotique logistique, où leurs compétences techniques, leur capacité d’adaptation et leur vision globale de la chaîne logistique seront des atouts majeurs.
Si l’intelligence artificielle fait disparaître ou évoluer certains métiers, elle crée également de nouvelles opportunités qu’il ne tient qu’à vous de saisir. Et pour cela, vous devrez vous former. Mais vous êtes au bon endroit pour cela, puisque chez Jedha, nous vous proposons des formations éligibles au CPF pour travailler dans l’IA. Leur point fort ? Elles sont accessibles, peu importe votre niveau de départ en Data.
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S’il est difficile de prédire l’avenir, on peut affirmer sans prendre trop de risques que certains métiers seront toujours incontournables en 2050. Parmi eux : les métiers de l’artisanat, ceux où le contact humain reste essentiel (santé, éducation…), les métiers de la cybersécurité, mais aussi, inévitablement, tous les métiers qui contribuent à faire évoluer l'intelligence artificielle.
Les secteurs qui souffriront le plus de la généralisation de l’intelligence artificielle sont ceux où les tâches sont répétitives et standardisées. Cela concerne notamment la logistique, le commerce de détail, l’administration, le service client, ou encore le travail à l’usine.
Pas nécessairement, car dans la plupart des cas, l’IA ne remplace pas les métiers, elle les fait évoluer. L’enjeu principal est donc d’anticiper son arrivée et d’apprendre à travailler avec ces nouveaux outils, par exemple en suivant une formation en IA générative.