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Depuis que l’intelligence artificielle a commencé à se démocratiser, beaucoup attendent, avec impatience ou avec crainte, le moment où elle sera capable de nous égaler. Et cette IA porte même déjà son nom : l’Intelligence Artificielle Générale (ou IAG pour les intimes).
Mais nous sommes encore loin du jour où l’IA sera capable d’apprendre en autonomie, de raisonner et de s’adapter comme nous le faisons, et l’IAG reste donc encore hypothétique. Dans cet article, vous découvrirez où en est l’AGI aujourd’hui, ce qu’elle pourrait bouleverser, les espoirs qu’elle suscite, mais aussi les risques qu’elle pose.
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L’intelligence Artificielle Générale (abrégée IAG) constitue une étape de l’évolution de l’intelligence artificielle. Aussi appelée IA forte ou AGI (pour Artificial General Intelligence en anglais), l’IAG désigne un type d’intelligence artificielle dotée d’un niveau de raisonnement comparable, voire même légèrement supérieur, à celui des humains.
Elle serait ainsi capable de réellement nous concurrencer, et ce, dans tous les domaines. Cette perspective a de quoi nourrir des fantasmes, mais surtout quelques sueurs froides. Mais rassurez-vous : à ce jour, l’IAG n’existe pas. Elle reste une étape d’évolution hypothétique, un objectif plus qu’une réalité.
Sam Altman, le PDG d’OpenAI, propose d’ailleurs de voir l’AGI non comme un point d’arrivée, mais comme une échelle d’évolution. Ses arguments ? GPT‑4 aurait déjà montré des « étincelles d’intelligence artificielle générale ». Autrement dit : des prémices prometteurs, qui permettent aux modèles IA les plus évolués d’être qualifiés de « modèles pré‑AGI » ou « modèles frontière », capables de concurrencer les humains… mais seulement pour certaines tâches bien définies. Cependant, nous sommes encore loin du stade où l’IA pourra nous égaler dans tous les domaines !
L'intelligence artificielle (IA) désigne un ensemble de technologies qui permettent à des machines de simuler l'intelligence humaine. Déjà utilisée dans de nombreux domaines (santé, industrie, assistants virtuels…), l’IA d’aujourd’hui est cependant plutôt limitée ; c’est d’ailleurs pour cela qu’on la qualifie d’IA faible. Mais qu’est-ce que l’IA forte aurait de plus ?
Si en 1997, Mark Gubrud parlait déjà d’AGI, c’est réellement grâce à Shane Legg et Ben Goertzel que l’expression « Artificial General Intelligence » s’est popularisée.
En 2002, alors que Goertzel travaille avec Cassio Pennachin sur un ouvrage consacré à une future IA capable d’égaler, voire de dépasser l’humain, ils peinent à trouver un titre évocateur. C’est finalement Shane Legg, jeune chercheur prometteur, qui leur propose d’utiliser l’expression « Artificial General Intelligence », qu’il emploie déjà dans ses propres travaux. Shane Legg voyait dans l’IAG une machine capable d’apprendre par elle-même n’importe quelle tâche intellectuelle, à la manière d’un cerveau humain ; une idée qui rappelle, par analogie, la machine universelle chère à Alan Turing.
L’expression fait mouche, et donne son titre à leur livre qui paraît en 2005. En 2007, Goertzel édite un volume collectif, toujours sous le même titre, qui contribue à ancrer le concept dans la littérature scientifique.
L’AGI aurait la capacité de comprendre le monde dans sa globalité, de raisonner, d’anticiper, de créer, de s’adapter à des contextes nouveaux. En théorie, elle ne se contenterait plus de répondre, mais agirait comme un véritable collaborateur numérique universel. Elle pourrait ainsi avoir plusieurs exemples d’applications, qui réorganiseraient notre société en profondeur.
L’AGI pourrait faciliter la vie du plus grand nombre en nous accompagnant dans la majorité des aspects de notre vie quotidienne. Elle pourrait par exemple :
Mais prenons un exemple concret pour que vous perceviez bien l’intérêt de l’intelligence artificielle générale. Quand nous vous présentions les meilleurs livres sur l’IA, nous vous avions parlé d’un roman où l’un des personnages était justement une AGI domestique nommée Alfie. Eh bien imaginons qu’Alfie soit votre colocataire et que votre machine à laver tombe en panne alors que vous êtes au travail. Alfie aurait pu détecter la panne, trouver un réparateur adapté à votre budget et réglé la facture. Résultat : en rentrant le soir, tout aurait été rentré dans l’ordre sans que vous n’ayez eu besoin d’intervenir !
L’AGI pourrait aussi épauler des organisations de toutes les tailles (entreprises, États, ONG…). L’avantage de cette technologie ? Elle serait capable de gérer en continu des systèmes qui peuvent être d’une complexité extrême, le tout en réduisant considérablement la marge d’erreur imputable aux humains. À grande échelle, l’AGI pourrait être utilisée pour :
Prenons un exemple. Une entreprise pharmaceutique se dote d’une AGI pour l’aider dans le développement d’un nouveau médicament. L’IA pourrait concevoir les molécules nécessaires, planifier les essais, optimiser la chaîne d’approvisionnement pour ne jamais être à court de composants, et s’adapter en temps réel aux régulations locales en vigueur. Un précieux gain de temps et d’énergie donc !
Ce n’est pas parce qu’une IA discute avec vous ou génère de belles images qu’elle mérite le titre d’intelligence artificielle générale. Pour être considérée comme une IAG, une IA doit remplir trois conditions clés :
Des benchmarks scientifiques ont ainsi été mis au point pour tester le respect de ces critères par les IA. L’un des plus connus est l’ARC-AGI, une série de défis conçus pour voir si une IA peut résoudre des problèmes sans aide et sans tricher. Pour simplifier, il permet de faire la différence entre une IA qui pense vraiment, et celles qui savent juste très bien bluffer.
C’est LA question qui alimente toutes les spéculations : l’Intelligence Générale Artificielle, c’est pour quand exactement ? Devrons-nous encore attendre plusieurs décennies, ou touchons-nous déjà cette technologie du doigt ?
Si à l’heure actuelle, personne ne peut prédire avec certitude la date d’arrivée de l’AGI, les experts se divisent en deux camps :
Mais une chose est sûre : ce flou n’empêche pas les investissements colossaux. Microsoft, Google, Meta, Amazon, mais aussi une vague de nouveaux acteurs (Manus.ai, Genspark…) dépensent des milliards pour être dans la course à l’intelligence artificielle générale. Et l’enjeu est grand, car il y a fort à parier que la première organisation qui réussira à créer une IA forte fiable et contrôlable prendra une longueur d’avance historique sur le reste du monde.
L’année 2025 marque déjà un tournant dans la course à l’AGI. C’est en tout cas ce que pense Sam Altman, PDG d’OpenAI. Selon lui, les modèles de ChatGPT comme o3, o4 mini et GPT‑4.1 montrent déjà des « étincelles d’intelligence générale », et GPT‑5, attendu prochainement, pourrait aller encore plus loin.
Autre progrès notable, l’émergence de nouveaux agents autonomes comme Manus AI ou Genspark.ai, qui peuvent exécuter des tâches plutôt complexes (réserver un billet, écrire un email, naviguer sur le web, automatiser des processus en plusieurs étapes…) presque sans aide humaine.
Mais ces IA d’un nouveau genre souffrent encore de plusieurs limites qui les empêchent d’être considérés comme des IAG :
Nous avons ainsi affaire à des modèles « pré-AGI », des prototypes prometteurs, mais qui restent trop limités pour être qualifiés d’AGI.
Les développeurs IA qui voudraient mettre au point une Intelligence Générale Artificielle se heurtent à plusieurs défis :
L’intelligence artificielle générale fascine, mais elle inquiète tout autant. Et pour cause : une IA qui serait capable d’égaler l’humain dans (presque) tous les domaines soulève des risques majeurs que nous devons prendre très au sérieux :
L’intelligence artificielle générale n’est pas encore là, mais l’IA est déjà partout. Vous voulez en comprendre les rouages pour en faire votre métier ? Chez Jedha, nous vous proposons justement des formations adaptées si vous voulez travailler dans l’IA :
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Globalement, GPT reste l’IA générative plus polyvalente. Mais dans les faits, tout dépend de l’usage que vous souhaitez en faire :