Long Short-Term Memory (LSTM) : définition simple et usage
Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le LSTM (Long Short-Term Memory), un modèle de Deep Learning utilisé pour traiter des données de façon contextuelle
Dès l’apparition des premiers ordinateurs, certains ont imaginé le jour où une machine serait capable de surpasser l’humain. Cette perspective, c’est justement ce que propose d’explorer le concept de superintelligence artificielle, qui soulève autant d’espoirs que de risques potentiels.
Mais aujourd’hui, ces Super AI n’existent qu’à un endroit : dans la science-fiction. Cela n’empêche toutefois ni les débats sur l’existence d’une telle technologie, ni les investissements massifs pour s’en rapprocher. Dans cet article, vous découvrirez ce qu’est réellement la superintelligence, les raisons pour lesquelles elle intrigue autant, et pourquoi vous devriez vous y intéresser, même si son existence reste encore purement hypothétique.
Vous souhaitez aller plus loin que la théorie et mettre un pied dans le vaste monde de l’IA ? Alors jetez sans attendre un œil à notre comparatif des meilleures formations en intelligence artificielle !
Aussi appelée ASI, Intelligence Super Artificielle (ISA), Super AI, ou encore IA super intelligente, la superintelligence artificielle décrit le stade ultime de l’évolution de l’intelligence artificielle.
Imaginez un cerveau qui ne dort jamais, qui comprend tout, apprend tout, et surtout, qui le fait mieux et plus vite que l’humain, et ce dans tous les domaines. C’est ça qu’on appelle la superintelligence artificielle. Une intelligence qui dépasserait de très, très loin celle du meilleur être humain, dans absolument toutes les disciplines cognitives : créativité, logique, résolution de problèmes, interaction sociale, et même intuition scientifique. Une telle entité serait ainsi capable de concevoir des technologies que nous ne pourrions même pas comprendre.
Mais, restons lucides : ce type d’IA n'existe pas (encore). À l’heure actuelle, il ne s’agit que d’un concept purement hypothétique, et il est impossible de savoir si nous atteindrons un tel stade technologique un jour.
En bref, la Super AI est une utopie pour certains, un cauchemar pour d’autres, mais surtout un but à atteindre pour les géants de la tech.
Si vous avez besoin d’une comparaison pour comprendre leurs différences, voyez l’IA actuelle comme une calculatrice très rapide, mais qui n’excelle que dans les calculs, l’AGI comme un génie touche-à-tout, et l’ASI comme une divinité numérique, qui redéfinit en permanence les règles du jeu.
C’est en 1965 que le mathématicien britannique I. J. Good plante la graine du concept de superintelligence. Il imagine alors une « machine ultra-intelligente », capable de concevoir des machines encore plus intelligentes qu’elle-même. Résultat : c’est un emballement sans fin où l’IA devient capable de s’améliorer elle-même, quasiment à l’infini, sans aucune intervention humaine, déclenchant une explosion de progrès. I.J. Good a lui-même qualifié cette possibilité « d’explosion de l’intelligence » et de « singularité technologique ».
Depuis, l’IA super intelligente a inspiré de nombreuses œuvres de science-fiction, qu’il s’agisse de livres ou de films sur l’IA. Mais c’est le philosophe Nick Bostrom qui, en 2014, a vraiment structuré ce concept avec son livre « Superintelligence ». Il y décrit des futurs où l’ASI pourrait autant sauver l’humanité que la détruire si cela servait son objectif. Son travail a marqué un tournant dans le débat sur l’éthique de l’IA, soulignant l’importance de concevoir des systèmes alignés avec nos valeurs.
Tout d’abord, il est important de comprendre que la superintelligence n’est qu’une technologie hypothétique. Nous essayons d’imaginer ce qu’elle pourrait être, mais :
En bref, nous ne pouvons qu’esquisser des scénarios, qui seront peut-être très éloignés de ce que pourra faire l’ASI si elle est amenée à voir le jour.
Une ASI médicale pourrait croiser en temps réel les données vétérinaires mondiales, les séquençages viraux, les flux de transport aériens, maritimes et routiers, et s’en servir pour prédire l’émergence d’un foyer épidémique avant même l’apparition des premiers symptômes chez l’humain. Et ce n’est pas tout, car elle serait également capable de concevoir un vaccin adapté en un temps record. Bref, de quoi dire adieu aux épidémies !
Vous voulez apprendre à parler une nouvelle langue ? Grâce à la superintelligence artificielle, vous pourriez disposer d’un coach cognitif personnalisé, capable de cartographier votre cerveau sans avoir à vous ouvrir le crâne (ouf). Il pourrait ainsi identifier vos mécanismes d’apprentissage, et s’en servir pour concevoir un parcours d’apprentissage réellement adapté à vos capacités. Le must : il s’adapterait en temps réel, en fonction de votre avancée, ceci afin de maximiser vos progrès.
Imaginez qu’on vous demande de créer une ville tournée vers l’avenir, qui devrait s’adapter aux enjeux et aux problématiques de demain. Pour cela, vous pourriez vous appuyer sur l’aide d’une Super AI, qui n’aurait besoin que de quelques instants pour concevoir le plan complet de cette smart-city, un plan qui intégrerait aussi bien ses réseaux d’eau, d’énergie et de transports. Bonus : il serait également adapté aux ressources locales, au climat, à la culture, et prendrait en compte les projections démographiques à moyen-long terme.
Aujourd’hui, l’existence future de l’ASI reste hypothétique, et même dans la communauté scientifique, l’hypothèse qu’une telle technologie puisse voir le jour fait débat.
Autrement dit, à l’heure actuelle, l’ISA tient plus de la philosophie que de la réalité technologique.
Même les plus fervents défenseurs de l’ISA le reconnaissent : la superintelligence artificielle, ce n’est pas pour tout de suite. Pourquoi ? Parce que plusieurs freins majeurs empêchent encore son développement :
Bref, entre ce que nous imaginons et ce que nous sommes actuellement capables de faire, il y a encore un sacré fossé à combler. Si l’ASI devait voir le jour, ce ne serait donc a priori pas pour demain !
Des géants de l’IA comme OpenAI, DeepMind et Anthropic investissent massivement des programmes de « superalignement », qui visent à encadrer les risques que pourraient faire courir une Super AI. OpenAI dédie ainsi actuellement près de 20 % de leurs ressources de calcul à ces recherches.
Cependant, même si les plus optimistes estiment que les premières ASI pourraient apparaître dans la prochaine décennie, investisseurs comme chercheurs restent prudents. Ils espèrent que cette rupture technologique majeure interviendra dans une échéance proche, tout en sachant que pour le moment, la superintelligence tient plus de la science-fiction que d’une réalité tangible.
L’idée d’une IA super intelligente peut faire rêver, mais aussi soulever d’importantes inquiétudes. Et pour cause : sa naissance pourrait s’accompagner de conséquences puissantes et parfois irréversibles :
Si l’IA super intelligente reste hypothétique, l’intelligence artificielle révolutionne déjà notre quotidien et le monde du travail. Vous voulez prendre une part active à cette nouvelle révolution technologique ? C’est Jedha, nous vous proposons justement plusieurs formations qui vous permettront d’accéder aux différents métiers de l’IA :
Prêt à devenir un pro de l’intelligence artificielle ? Pour ça, rien de plus simple :
La singularité technologique (aussi appelée explosion de l’intelligence) marque le moment hypothétique où une IA deviendrait capable de s’améliorer toute seule et en continu, ce qui provoquerait une explosion de progrès incontrôlable et difficile à encadrer.
À l’heure actuelle, OpenAI domine dans le domaine de l’IA grand public (avec ChatGPT), tandis que NVIDIA est le leader incontesté de la fabrication des processeurs utilisés pour développer et faire fonctionner les modèles IA les plus puissants.