L'IA est-elle dangereuse pour l'homme ?
L’intelligence artificielle est-elle une menace ou une opportunité pour l’humanité ? Découvrez les dangers de l'IA, ses bénéfices et les enjeux qu'elle soulève.
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Alors que l’intelligence artificielle s’immisce de plus en plus dans nos vies, un nouveau métier a émergé : celui d’Éthicien de l’IA. Et comme le rappelle Amélie Raoul, chercheuse en éthique appliquée à l’IA, ce professionnel joue un rôle essentiel : « faire en sorte que l’IA serve le bien-être humain et préserve nos droits fondamentaux ».
Véritable métier d’avenir, l’Éthicien en intelligence artificielle, parfois nommé Expert en éthique de l’IA ou AI Ethicist, joue donc un rôle essentiel : celui de gardien de nos valeurs fondamentales. Il veille ainsi à ce que les algorithmes, qui prennent de plus en plus de place dans nos sociétés, soient exempts de biais, et il lutte également contre les dérives de toutes sortes.
Rôle relativement récent, le métier d’Éthicien de l’IA a commencé à se développer à partir de la fin des années 2010, lorsque les géants de la tech et les entreprises de l’IA ont commencé à prendre conscience des dérives potentielles des systèmes intelligents :
Le DPO comme l’Éthicien de l’IA peuvent tous les deux être comparés à des protecteurs, mais à des niveaux différents :
En résumé, le DPO protège les données des personnes tandis que l’Éthicien IA protège les personnes des IA.
L’IA n’est pas mauvaise en soi, mais ce qui peut l’être, c’est l’usage qui en est fait. Et c’est là que l’éthique trouve son importance, puisque comme le rappelle Antoine Krajnc, fondateur de Jedha AI School, notre école de l’intelligence artificielle, « l’éthique, c’est ce qui fait la différence entre un outil utile et un outil dangereux ». Le Responsable en éthique appliquée à l’IA joue donc un rôle essentiel, à la croisée de la technologie, du droit et des valeurs humaines, et cela s’accompagne de plusieurs avantages :
Pour l’instant, les Éthiciens en intelligence artificielle sont encore rares en France. En octobre 2025, un peu plus d’une centaine d’offres étaient proposées sur les plateformes comme Indeed ou LinkedIn.
Mais ce métier est promis à un bel avenir. Pourquoi ? Parce que le nombre d’offres disponible augmente petit à petit, et qu’elles sont en plus proposées par des groupes ou des institutions de renom. Besoin d’exemples ? Le Ministère de la Justice recherche actuellement un Expert juridique et éthique de l’IA. Et à l’étranger, surtout aux États-Unis, des géants de l’IA comme Anthropic, Google Deepmind ou encore OpenAI recherchent régulièrement des Éthiciens.
Dernier point à prendre en compte : l’apparition de réglementations comme l’IA Act qui pourrait avoir des effets similaires au RGPD sur l’emploi des Éthiciens. En effet, en 2018, juste avant l’adoption du RGPD, seuls 21 000 DPO étaient en poste en France. En 2024, plus de 100 000 organisations avaient désigné un Délégué à la protection des données. Il y a donc fort à parier qu’avec l’adoption progressive de l’IA Act, les besoins en spécialistes de l’éthique appliquée à l’intelligence artificielle explosent également.

La solution la plus simple pour qu’un projet d’IA respecte les principes de l’éthique, c’est de le concevoir en suivant la méthode de l’Ethics by design. L’objectif ? Penser aux implications éthiques d’un système automatisé dès les toutes premières étapes de sa conception, ceci pour anticiper ses dérives potentielles et les corriger avant qu’il ne soit trop tard. Et de ce fait, il est important que l’Éthicien de l’intelligence artificielle intervienne dès les toutes premières étapes de conception d’une solution d’IA, puis l’accompagne sur l’ensemble des phases de son cycle de vie. Cela inclut notamment :
Véritable acteur de terrain, l’Éthicien de l’IA travaille donc main dans la main avec les différents métiers de l’IA, mais également les Data Product Managers, les juristes en IA et les décideurs.
Loin d’être là pour ralentir les projets d’intelligence artificielle, l’Éthicien de l’IA est donc surtout là pour leur permettre d’être durableS, car comme le rappelle Antoine Krajnc, le fondateur de notre école, « l’éthique de l’IA, c’est avant tout une question de confiance. Or, si je ne peux pas avoir confiance dans l’outil, je ne l’utiliserai pas ». Sans confiance, difficile donc pour un projet d’être viable ! Et c’est précisément pour ça que l’Éthicien de l’IA joue un rôle capital, et que plusieurs missions clés rythment ses journées :
Comme le résume Antoine Krajnc, fondateur de Jedha AI School, « l’éthique, ce n’est pas que moral, c’est aussi de la gouvernance, de la statistique, du management, de la réglementation ». Cette citation à elle seule résume un fait : les Éthiciens de l’intelligence artificielle sont de véritables experts pluridisciplinaires. Mais quelles sont leurs compétences exactement ? Faisons un rapide tour d’horizon :
L’Éthicien n’est pas un Développeur IA. Il n’occupe pas un rôle d’exécution technique, mais de supervision, d’analyse et de coordination. Un responsable de l’éthique de l’IA n’a donc pas besoin d’être un expert en code.
Ceci dit, il est tout de même indispensable qu’il ait une bonne culture tech. Pourquoi ? Pour pouvoir comprendre les enjeux concrets liés aux algorithmes (comment ils fonctionnent, comment les données sont traitées, à quoi peuvent ressembler des biais algorithmiques…) et s’assurer qu’ils respectent les principes de l’éthique.
S’il n’a pas besoin d’être un expert en développement, un bon Éthicien en IA doit tout de même posséder une culture technique solide pour comprendre les systèmes qu’il encadre. Voici donc les principales compétences techniques qu’il doit maîtriser :
Les réglementations et normes en vigueur ont un impact direct sur le travail de l’Éthicien, et de ce fait, il doit les maîtriser et suivre leurs évolutions. Cela inclut notamment :
Chez Jedha AI School, nous formons les futurs professionnels de l’intelligence artificielle, et s’il y a bien une chose dont nous sommes convaincus, c’est celle-ci : l’IA ne peut exister durablement sans éthique. C’est pour cela que, comme le rappelle Antoine Krajnc, le fondateur de notre école, « l’éthique, c’est un fil conducteur dans tous nos parcours : on ne peut plus former à l’IA sans former à l’éthique ». En rejoignant nos bancs pour étudier l’IA, vous serez ainsi sensibilisé à l’éthique dès votre première année, et ce, quel que soit votre programme.
Mais sensibiliser les professionnels de la Data et de l’IA aux enjeux de l’éthique ne suffit plus, et c’est pour cela que nous vous proposons également un cursus en 5 ans unique en France. Son objectif ? Former les futurs experts de l’éthique et de la gouvernance des IA, qui seront capables :
Ce parcours vous intéresse ? Alors jetez un œil à notre Bachelor Chef de Projet IA Responsable accessible après le bac, puis à notre Mastère Expert en Stratégie, Gouvernance & Éthique de l’IA, que vous pourrez rejoindre à l’issue d’un bac+3.
Et si vous voulez en savoir plus sur nos formations post-bac et la pédagogie de notre école, n’hésitez pas à consulter notre documentation détaillée !
Vous pourrez également vous former au métier d’Éthicien de l’IA à l’université, mais votre parcours sera alors plus théorique et moins professionnalisant qu’en école spécialisée.
Vous commencerez par une licence, généralement en philosophie, en sciences sociales, en sciences politiques ou en droit. Si possible, optez pour des modules complémentaires en éthique, en droit du numérique et en intelligence artificielle.
Une fois diplômé, vous pourrez intégrer un master, là encore en philosophie, en droit du numérique, ou en sciences humaines et sociales. Mais il sera alors indispensable que vous suiviez des cours complémentaires en lien avec l’IA, la protection des données et la gouvernance technologique.
Mais même avec ces cours supplémentaires, vous pourriez ne pas avoir l’expertise technique attendue par la majorité des recruteurs. C’est pourquoi vous devrez souvent compléter votre parcours universitaire par une formation intensive en IA comme notre formation en Prompt Engineering.

Ce métier étant très récent en France, il n’est pas encore possible de trouver une fourchette de rémunérations moyennes pour l’Éthicien de l’IA. Mais en jetant un œil aux offres d’emploi actuellement proposées, vous pourrez vite constater que les salaires proposés sont généralement très intéressants ! La CNIL et l’INRIA cherchent en effet à recruter de tels experts de l’éthique, et proposent des salaires compris entre 55 000 et 85 000 € brut par an pour les attirer.
Et cette rémunération est encore plus intéressante à l’étranger, notamment aux États-Unis où le marché de l’intelligence artificielle a plusieurs années d’avance. Un Ethicist généraliste gagne ainsi en moyenne entre 111 000 et 168 000 $ par an outre-atlantique, une rémunération qui pourrait être encore plus avantageuse pour les spécialistes de l’IA.
Si vous cherchez un métier d’avenir et appelé à jouer un rôle essentiel dans nos sociétés, le métier d’Éthicien de l’IA devrait vous plaire. Loin d’être là pour freiner l’innovation technologique, votre rôle sera surtout de la guider pour qu’elle bénéficie à l’humanité.
Mais ce métier est encore rare, et les formations pour y accéder le sont donc également. La meilleure option ? Opter pour une école spécialisée en intelligence artificielle comme Jedha AI School, où nous vous proposons justement un cursus post-bac en 5 ans grâce auquel vous pourrez devenir un véritable expert de l’éthique appliquée à l’intelligence artificielle. Et ce n’est pas tout : pour nous rejoindre, vous n’aurez même pas à passer par Parcoursup, puisque vous pourrez candidater directement depuis notre site Internet.
Pour en savoir plus, demandez sans attendre la documentation détaillée de nos formations post-bac, et venez nous rencontrer lors de notre prochaine Journée Portes Ouvertes !
Le Responsable de l’éthique de l’IA travaille en général dans les grandes entreprises de la tech, les startups en IA, les institutions publiques ou encore les organisations internationales.
Mais avec la naissance de textes comme l’IA Act, de plus en plus de cabinets de conseil, de banques, d’assurances, et même de PME recherchent ce type de profil, notamment pour s’assurer d’être en conformité réglementaire et anticiper les risques liés à l’usage de l’IA.
L’Ethics by design consiste à intégrer les enjeux éthiques dès les premières phases de conception d’un projet. L’objectif ? Mettre au point des solutions qui soient dès le départ responsables et respectueuses des droits humains, ceci pour prévenir et limiter les dérives au maximum, et éviter d’avoir à les corriger alors qu’elles pourraient déjà avoir eu un impact.
Oui, s’il n’a pas à être un expert, un Responsable en éthique de l’IA doit tout de même avoir une bonne culture Data. Il est notamment indispensable qu’il comprenne comment sont collectées, traitées et utilisées les données, car cela l’aidera à repérer les biais éventuels et à collaborer au mieux avec les équipes techniques pour garantir la qualité et la conformité des jeux de données utilisés.
Plusieurs textes définissent des mesures de conformité IA que les entreprises doivent respecter :