Fine Tuning : maîtrisez la personnalisation de l’IA
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Vous êtes-vous déjà demandé comment faisait votre clavier pour prédire exactement le bon mot au bon moment ? La réponse est simple : c’est grâce à un modèle LSTM (pour Long Short-Term Memory). Ce type particulier de réseau de neurones récurrents (RNN) se distingue par sa capacité à garder en mémoire le contexte, ce qui lui permet de fournir des prédictions beaucoup plus précises.
Dans cet article, vous découvrirez pas à pas comment fonctionne le LSTM, et l’impact que cette technologie a eu sur l’histoire du Deep Learning.
Et si vous vous intéressez à ce sujet, c’est probablement parce que vous êtes passionné par l’IA. Mais avez-vous déjà pensé à en faire votre métier ? Découvrez sans attendre notre formation pour devenir Data Scientist, où vous pourrez apprendre à construire vos propres modèles d’IA.
Le LSTM (pour Long Short-Term Memory) est une architecture de réseau de neurones récurrents (RNN) conçue pour mieux traiter les données séquentielles comme le texte ou le son. Là où un RNN classique oublie vite (on parle du vanishing gradient problem), le modèle LSTM sait retenir l’essentiel des informations importantes sur le long terme.
Prenons un exemple : vous écrivez « je prends le train demain à… ». Un LSTM comprend que vous parlez d’un voyage imminent, oublie les petits mots inutiles, et peut prédire qu’il faudra le poursuivre en mentionnant un lieu ou un horaire.
C’est cette capacité à filtrer, retenir et prédire intelligemment qui des modèles LSTM fait un incontournable de l’intelligence artificielle moderne.
Les LSTM ont été créés pour traiter des données séquentielles comme du texte, des sons, de la musique, des séries temporelles… bref, tout ce qui peut évoluer dans le temps. Leur mission ? Ne pas perdre le fil et garder en mémoire les éléments de contexte importants.
Pour mieux comprendre, imaginez qu’on vous demande de lire un livre. Petit défi supplémentaire : vous devez le lire mot à mot, sans jamais pouvoir revenir en arrière si vous avez oublié quelque chose ou mal compris un élément. Compliqué, non ? Eh bien c’est exactement le problème que rencontrent les modèles classiques quand ils traitent des séquences ;ils avancent à l’aveugle, perdent rapidement le contexte, et ont de plus en plus de mal à comprendre le sens global de ce qu’ils sont en train de décrypter.
Mais les LSTM, eux, sont semblables aux lecteurs ultra concentrés qui surlignent les phrases clés, prennent des notes, et savent faire le lien entre les événements passés et à venir pour deviner les plot twists.
Pour fonctionner, les réseaux neuronaux récurrents (RNN) traitent les données dans leur ordre d’arrivée, un élément à la fois, en tenant compte de ce qu’ils viennent d’apprendre. Mais les RNN ont un problème majeur : ils ont la mémoire d’un poisson rouge.
Dès qu’une séquence devient trop longue, ils oublient ainsi le début de l’histoire. Ce problème porte un nom : le vanishing gradient. Résultat : leurs prédictions peuvent devenir floues, voire même absurdes, parce qu’ils manquent de contexte. C’est un peu comme si vous preniez un film en cours de route, sans savoir ce qu’il s’était passé au début : forcément, vous aurez du mal à comprendre l’histoire.
C’est justement pour pallier ce problème que les LSTM ont été conçus. Leur secret ? Ces modèles s’appuient sur 3 portes qui leur permettent de filtrer l’information entre les informations à retenir, à oublier et à transmettre à l’étape suivante.
Cette mécanique bien huilée permet au LSTM de conserver des dépendances à long terme, ce que le RNN classique ne sait pas faire.
Le LSTM a marqué une étape importante dans l’évolution du Deep Learning. Il a notamment permis :
Et si aujourd’hui, les Transformers l’ont remplacé pour les très gros jeux de données, le LSTM reste une référence si vous travaillez sur de petites quantités de données, ou si vous cherchez à prédire la suite d’une séquence en temps réel.
Pour fonctionner, un LSTM ne traite pas simplement l’information brute comme un RNN. Il la filtre, la trie, et la retient intelligemment en la faisant passer par 3 portes. Et pour cela, le modèle se questionne à chaque étape :
Ces trois portes interagissent avec l’intérieur de la cellule (ou cell state), qui joue le rôle de mémoire à long terme. Il transporte les informations d’un point à l’autre de la séquence, comme un fil conducteur invisible, et les 3 portes interagissent avec cette cellule pour y ajouter, supprimer ou extraire des données selon leur utilité contextuelle.
Grâce à cette mécanique, le LSTM peut ainsi comprendre le contexte, faire des liens entre les mots, et anticiper la suite d’une séquence avec cohérence.
Reprenons notre exemple de début d’article pour que vous y voyiez plus clair. Vous commencez un message comme ceci : « Je prends le train demain à… ». Le modèle LSTM qui alimente votre clavier prédictif analysera votre phrase comme suit :
Le LSTM n’est pas le seul réseau de neurones conçu pour traiter des séquences. Il a certes ouvert la voie, mais depuis, d’autres architectures séquentielles ont vu le jour, dont 2 se distinguent : le GRU et les Transformers :
Dès qu’il y a une séquence à interpréter, le LSTM représente un allié robuste, simple à entraîner et efficace, surtout si vos jeux de données sont limités ou que vous avez besoin d’une réponse en temps réel. Les modèles LSTM ont ainsi plusieurs applications, notamment en IA générative :
Les modèles LSTM ont longtemps été une référence dans le traitement des données séquentielles. Ils restent aujourd’hui une solution puissante dans de nombreux cas, à condition d’en connaître les avantages, et surtout les limites.
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La cellule mémoire (ou cell state) est le cœur du LSTM. C’est elle qui stocke les informations importantes sur le long terme, et qui les met à jour à chaque étape grâce aux 3 portes (entrée, oubli, sortie). Elle permet ainsi au modèle de garder le fil d’une séquence, même complexe.
Les LSTM sont généralement codés en Python, avec les bibliothèques PyTorch ou TensorFlow (qui peut être couplée à Keras), qui offrent des fonctions prêtes à l’emploi pour créer et entraîner ce type de réseau.
Bien qu’il existe des travaux antérieurs à cette date, c’est en 1997 que le Long Short-Term Memory a commencé à se populariser, notamment grâce aux travaux de Sepp Hochreiter et Jürgen Schmidhuber. Leur objectif était alors de résoudre le vanishing gradient problem, qui limitait les performances des réseaux récurrents classiques (RNN) sur de longues séquences.